Questions fréquentes

« C’est quoi la TCC ? »

(Source AFTCC.org) « La thérapie cognitive et comportementale TCC est la seule psychothérapie validée scientifiquement. Centrée sur les problèmes actuels, elle traite les souffrances psychologiques et psychiatriques des adultes, adolescents et enfants, sans oublier le couple et la famille.

La TCC est la psychothérapie de choix pour toute personne qui veut vraiment changer. Quand on ne va pas très bien, on se dit qu’on ne réussira pas à changer. Justement, la TCC nous aide à mieux comprendre les cercles vicieux dans lesquels nous sommes piégés. Et ça, ça change tout ! Lorsqu’on vit un événement difficile, on peut être envahi par des pensées et des émotions négatives qui nous font imaginer des scénarios catastrophes. Nous les ruminons et adoptons ensuite des comportements inadaptés. C’est pourquoi on souffre.

Un thérapeute formé à la TCC identifiera les facteurs qui causent votre souffrance. Il vous aidera à repérer les biais de pensée, les croyances et les comportements problématiques pour vous permettre de prendre de la distance avec. Mais pas seulement : il vous aidera à agir progressivement sur vos pensées, vos croyances et vos comportements. C’est un nouvel apprentissage pour vous sentir mieux.

Dès le départ, des objectifs précis et atteignables sont formulés avec le thérapeute. C’est une thérapie structurée, ciblée et active. Avec un vrai tandem thérapeute-patient. Le style est très collaboratif et avec de vrais échanges. Le travail continuera dans votre quotidien entre les séances, avec des taches définies avec vous.

On se dit souvent que les thérapies durent des années, mais pas en TCC. Les TCC sont des thérapies courtes et variables selon les objectifs et les problèmes qu’on veut traiter. »

« Je suis pressé.e d’aller mieux ! Ça dure combien de temps les « thérapies courtes » ? »

Les TCC sont réputées pour être brèves du fait de notre collaboration, mais aussi de votre implication. Si vous êtes actif dans votre psychothérapie et que vous mettez en pratique les exercices que je vous propose, vous allez minimisez le temps de prise en charge, donc son coût. Cependant, je vous dirais que quand on entreprend une psychothérapie, il est urgent de prendre son temps. D’ailleurs, si je cherche à vous faire avancer trop vite, vous n’allez pas du tout aimer ça ! La précipitation n’est pas une solution.

« Les consultations chez un psychologue sont-elles prises en charge par la sécurité sociale ? »

Les psychologues n’établissent pas de feuilles de soin. Donc, non. « Mais, le Président a annoncé qu’en 2022, les séances chez un psychologue seraient remboursées ! », me direz-vous. Certes… Mais ce dispositif de conventionnement ressemble davantage à de la « poudre de perlimpinpin » qu’à un vrai projet pour la santé mentale des Français. C’est pourquoi il est massivement boycotté par les psychologues et par la majorité des syndicats et des associations, dont l’AFTCC, dont je fais partie.

Par contre, les mutuelles se sont engagées à rembourser minimum 4 séances/an dans la limite de 60€/séance sur présentation de factures, que je peux vous établir. Certaines mutuelles en remboursent davantage. Il faut donc vous renseigner auprès de la vôtre, voire faire jouer la concurrence.

« Êtes-vous une psy qui parle ou qui va m’écouter silencieusement en faisant hmmm mmmm ? »

Je suis une psychologue qui parle, mais je sais me taire quand je ressens votre besoin de ne pas être interrompu.e. Si le silence vous pèse, je ne vous laisse pas dans l’angoisse d’entendre une mouche voler, j’y fais écho en y mettant des mots.

« Serai-je allongé.e ? »

Non, le divan est réservé à la psychanalyse.